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L'allaitement maternel est suffisant pour couvrir les besoins nutritionnels d'un bébé en bonne santé jusqu'à environ 6 mois. Au-delà, l'introduction d'aliments solides devient nécessaire pour répondre et compléter les besoins nutritionnels croissants, notamment en fer et en zinc, qui ne sont plus suffisamment couverts par le lait maternel seul.
L’allaitement maternel couvre les besoins nutritionnels du nourrisson durant les six premiers mois. Cependant, à partir de 6 mois, les réserves de fer stockées dans le foie à la naissance diminuent, rendant nécessaire un apport complémentaire par l’alimentation. Ce besoin est encore plus important en fonction du clampage du cordon ombilical à la naissance : un clampage tardif permet une meilleure réserve de fer à la naissance.
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Les recommandations varient, mais de nombreux experts s'accordent à dire que l'introduction des aliments solides peut débuter entre 4 et 6 mois. Cette période permet de réduire le risque de carences nutritionnelles tout en minimisant les risques d'allergies alimentaires, à condition que l’introduction soit progressive.
A NOTER :
Les recommandations européennes et françaises ne distinguent pas les bébés nourris aux PCN et les bébés allaités exclusivement pour éviter la confusion chez les donneurs de soins.
C'est-à-dire : On dit pareil pour tout le monde, le taux d’allaitement à 6 mois étant tellement bas que cela concernerait trop peu d’enfants !
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En fonction de la quantité de lait maternel consommée par le bébé, il devient nécessaire de compléter l’allaitement maternel avec des aliments dits de compléments riche en nutriments.
Pour les bébés allaités, les premiers nutriments à introduire lors de la diversification sont ceux qui, à partir de 6 mois, deviennent limitants dans le lait maternel :
Fer
Zinc
B6
Les enfants ont tendance à choisir les aliments à haute densité énergétiques. Ils ont comme un filtre buccal (LOL). Ils vont aller naturellement vers les aliments dont leur corps a besoin. Si on parle d’allaitement à la demande, la familiarisation avec les solides devrait se passer de même.
N’ayez pas peur si votre bébé à une préférence vers le sucré, c’est ce qu’il connait le mieux Le lait maternel étant so sweet.
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Les principaux allergènes identifiés dans l’alimentation sont :
Céréales contenant du gluten (blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut)
Crustacés
Œufs
Poissons
Arachides
Soja
Lait
Fruits à coque (amandes, noisettes, noix, noix de cajou, noix de pécan, noix du Brésil, pistaches, noix de macadamia)
Céleri
Moutarde
Graines de sésame
Lupin
Mollusques
Anhydride sulfureux et sulfites (en concentration supérieure à 10mg/kg ou 10 mg/L)
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La Diversification Menée par l’Enfant (DME) ou Baby-Led Weaning (BLW) est une approche où l’enfant choisit et porte lui-même les aliments à sa bouche. Elle favorise l’autonomie et permet aux repas de devenir un moment agréable sans stress.
En pratique
Il est important de se détendre et de laisser son bébé explorer les nouvelles textures et saveurs à son rythme. Chaque enfant est unique et évoluera à son propre rythme. Restez attentifs aux signes de préparation et adaptez-vous aux préférences de votre enfant.
Une table avec des produits sains et qui font plaisir
Varier les menus
Faire du repas un moment de retrouvailles familiales agréable.
Faire partager nos repas au nourrisson allaité bien avant la diversification. Et OBSERVER.
Proposer sous la forme que l’enfant préfère.
Lui proposer une assiette et un couvert même si l’enfant pioche dans l’assiette du parent.
Le laisser décider de la durée et de la fréquence des repas.
Surveiller la bonne santé et la bonne croissance de l’enfant.
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Chez les bébés nés avant terme, on se base sur l’âge corrigé, pas l’âge civil.
L’introduction des aliments solides doit être progressive, jamais précipitée.Recommandation ESPGHAN (2017) :
« L’introduction ne doit pas avoir lieu avant 4 mois d’âge corrigé, ni au-delà de 6 mois d’âge réel. »
Prenons un exemple concret : un bébé né à 25 SA. À 4 mois d’âge civil, son âge corrigé est… tout juste zéro. Autrement dit, c’est encore un nouveau-né du point de vue du développement.
Lui demander de gérer une cuillère de purée à ce moment-là, ce serait un peu comme demander à un adulte d’escalader l’Everest sans entraînement : techniquement possible ? Non.
Les recommandations de l’ESPGHAN sont claires : l’introduction des aliments solides ne doit pas se faire avant 4 mois d’âge corrigé, ni être retardée au-delà de 6 mois d’âge réel. Pourquoi ?
Parce que le tonus du tronc, la coordination main-bouche et la maturité digestive ( ça on t’en parle souvent tout au long de l’hospit’ hein!) doivent être au rendez-vous pour garantir sécurité et tolérance.
En résumé : on attend que le corps soit prêt, on ne se fie pas au calendrier civil.
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Quand on voit son bébé souffrir de reflux, on voudrait une solution miracle. Et l’idée que “donner des purées plus épaisses” pourrait calmer les régurgitations a quelque chose de rassurant… Mais la réalité scientifique est plus nuancée.
La diversification ne soigne pas le reflux gastro-œsophagien (RGO). Elle peut coïncider avec une amélioration — parce qu’à ce moment-là le bébé grandit, son sphincter se renforce, il tient mieux son tronc, il se redresse. Mais introduire les solides n’agit pas directement sur le mécanisme du reflux. Pire : mal conduite, elle peut l’aggraver (textures trop acides ou trop sucrées, volumes trop importants, repas donnés allongé).
Que disent les recommandations officielles ?
Haute Autorité de Santé / Société Française de Pédiatrie (2023-2024) :
• Les régurgitations simples ne justifient ni médicaments, ni précipitation de la diversification.
• La prise en charge repose d’abord sur les mesures posturales et diététiques simples (position verticale, fractionnement des repas, adaptation du débit des tétées).
• Les traitements pharmacologiques (IPP, prokinétiques) ne sont pas indiqués dans les RGO isolés.
• La diversification doit suivre les recommandations habituelles : pas avant 4 mois révolus, pas après 6 mois, et chez le prématuré, toujours en âge corrigé.ESPGHAN / NASPGHAN (2018, 2017) :
• Pas d’introduction précoce des solides “pour traiter le RGO”.
• Le lait maternel reste l’aliment le plus digeste, avec une vidange gastrique plus rapide que les préparations.
• La diversification progressive est un passage naturel, mais pas une thérapeutique.
En résumé
Il n’y a pas de solution miracle, et c’est frustrant quand son bébé souffre. Mais il existe un pas à pas sécurisant :
Vérifier la courbe de croissance et le confort global de l’enfant.
Mettre en place les mesures simples (port vertical, petites quantités, adaptation des textures).
Introduire les solides au bon moment (fenêtre 4–6 mois, âge corrigé pour les prématurés), sans attendre d’effet “anti-reflux”, mais en respectant la physiologie.
Rechercher un reflux pathologique seulement si les symptômes persistent avec impact (retard pondéral, douleurs majeures, troubles respiratoires).
Un mot tout doux
Un bébé avec RGO n’a pas besoin qu’on accélère les étapes. Il a besoin qu’on respecte son rythme, qu’on sécurise son confort, et que ses parents soient soutenus dans ce chemin souvent éprouvant.ption text goes here
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Quand la croissance d’un bébé inquiète, la tentation est grande de penser que “diversifier tôt” permettra de le faire grossir. En réalité, c’est un mythe : une cuillère de purée apporte beaucoup moins d’énergie et de nutriments qu’une tétée ou un biberon. Remplacer des prises de lait par des solides trop précoces peut même faire baisser les apports caloriques totaux.
Avant d’introduire des solides, il faut analyser pas à pas :
La qualité de la succion et le transfert de lait
Le bébé parvient-il à extraire efficacement le lait ?
La succion est-elle coordonnée, soutenue, sans douleurs pour la mère ?
Un avis IBCLC est essentiel pour objectiver la prise de lait au sein, observer une tétée complète et proposer, si besoin, des ajustements de position ou de rythme.
La quantité réellement ingérée au sein ou au biberon
Le bébé reçoit-il assez de lait au total sur 24h ?
La fréquence et la durée des tétées permettent-elles une stimulation suffisante ?
Faut-il envisager des compléments, un tirage ou une vérification des volumes au biberon ?
La trajectoire de croissance
On évalue sur les courbes OMS (et courbes spécifiques pour prématurés si besoin).
On regarde la régularité et l’harmonie entre poids, taille et périmètre crânien.
Une prise de poids lente mais régulière n’a pas la même signification qu’une cassure nette.
Les causes médicales possibles
Troubles de la mobilité linguale, reflux pathologique, pathologies digestives ou respiratoires, allergies, maladies métaboliques ou chroniques.
Dans ces cas, introduire des solides précocement ne règle rien et peut retarder le diagnostic.
Que disent les recommandations ?
SFP / HAS (2023–2024) :
En cas de doute sur la croissance, l’évaluation des apports lactés est prioritaire.
La diversification suit les recommandations habituelles (pas avant 4 mois, pas après 6 mois, âge corrigé pour les prématurés), mais jamais comme une réponse aux troubles de croissance.
ESPGHAN (2017) :
La diversification vise à élargir l’expérience alimentaire et les apports en micronutriments, pas à compenser un déficit de croissance.
Le lait (maternel ou infantile) reste la base de l’alimentation et doit être garanti en quantité suffisante.
BREF!
Un bébé qui prend peu de poids a besoin qu’on vérifie d’abord ses apports lactés : reçoit-il assez de lait au sein ou au biberon ? Une observation avec une IBCLC permet souvent de lever le doute.
La diversification, elle, n’est introduite que dans la fenêtre recommandée (4–6 mois révolus, corrigé pour les prématurés), pour accompagner le développement, mais pas pour “faire grossir” artificiellement. -
Tu es allergique ?
Ton bébé est peut-être plus à risque… mais pas condamné.
La génétique joue un rôle, mais ce sont surtout les expositions précoces et progressives qui conditionnent le risque allergique.Prenons un exemple concret :
Une maman allergique aux protéines de lait de vache (PLV) suit une éviction stricte. Dans ce cas, son lait ne contient plus de traces de PLV, et donc le bébé n’a aucune exposition par voie lactée.
➡ Dans cette situation, il est encore plus important que la diversification introduise tôt (dans la fenêtre 4–6 mois révolus ) les allergènes majeurs, pour “éduquer” le système immunitaire.Que disent les grandes études ?
1. Étude LEAP (Learning Early About Peanut Allergy, 2015)
Population : nourrissons à haut risque (eczéma sévère ou allergie à l’œuf).
Intervention : introduction de l’arachide entre 4 et 11 mois, vs éviction stricte.
Résultat : réduction de 81% du risque d’allergie à l’arachide à 5 ans chez ceux exposés tôt.
Force : étude randomisée, robuste, a changé les guidelines internationales.
2. Étude EAT (Enquiring About Tolerance, 2016)
Population : nourrissons allaités, sans sélection particulière.
Intervention : introduction de 6 allergènes (arachide, œuf, lait, sésame, poisson, blé) dès 3 mois vs introduction classique (à 6 mois).
Résultat : réduction du risque d’allergie (surtout arachide et œuf) si l’exposition est régulière.
Nuance : l’adhésion au protocole était difficile, donc résultats un peu atténués.
3. Étude PETIT (2017, Japon)
Population : nourrissons avec dermatite atopique modérée à sévère.
Intervention : introduction progressive de l’œuf cuit dès 6 mois vs éviction.
Résultat : réduction de 79% du risque d’allergie à l’œuf à 12 mois.
Force : bien contrôlée, confirme que l’œuf précoce est protecteur.
Ce que recommandent les sociétés savantes (ESPGHAN, SFP, HAS)
Fenêtre critique : introduire les allergènes entre 4 et 6 mois révolus (âge corrigé si prématuré).
Pas d’éviction préventive : retarder l’introduction des allergènes augmente le risque d’allergie.
Exposition régulière : un allergène introduit doit être maintenu régulièrement dans l’alimentation, pour entretenir la tolérance.
Force des recommandations : forte (Grade A), car basée sur plusieurs RCT (essais randomisés).
Les allergènes majeurs à introduire progressivement ICI
⚠️ En cas d’antécédents familiaux lourds (allergie sévère, anaphylaxie), l’introduction peut se faire sous surveillance médicale.
Diversifier tôt ne crée pas d’allergie, au contraire, cela aide le système immunitaire à se familiariser.
Un bébé exposé précocement aux allergènes a beaucoup plus de chances de développer une tolérance.
Le lait maternel transmet de petites traces protectrices… sauf si la mère est en éviction stricte, ce qui rend d’autant plus importante l’introduction par la diversification.Solution miracle ? Non.
Mais la science est claire : la tolérance s’éduque tôt, progressivement et en sécurité. Le Lait maternel est fait pour ça!!!! Et si ce n’est pas possible, on met en contact sur des petites noisettes.Priorité au lait toujours hein!
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Parents végétariens
Si tu es végétarienne et que tu allaites, ton bébé reçoit malgré tout de petites traces de protéines animales (œuf, laitages) via ton lait. Ces expositions participent déjà à “éduquer” son système immunitaire.
Tu peux introduire les aliments comme tout autre bébé, en respectant 6 mois révolus d’allaitement exclusif optimal.
Importances de certains apports comme :Fer : légumineuses, céréales enrichies, associées à la vitamine C.
Bons gras : huiles de colza, noix, lin ajoutées crues aux purées à chaque repas.
Croissance : surveillance régulière des courbes OMS.
Protéines : en France, les recos suggèrent une source de protéine animale par jour, et au moins 2 repas végétaux par semaine (lentilles, pois chiches, haricots, tofu), pour la variété et l’habituation au goût.
Parents véganes
Si tu es végane et que tu allaites, ton bébé n’est exposé à aucun allergène majeur (œuf, poisson, produits laitiers) via ton lait. L’absence d’exposition augmente le risque d’allergie si l’introduction est retardée, mais pas que. Il s’agit aussi et surtout d’un apport essentiel en protéines.
Il est donc essentiel d’introduire tôt (4 à 6 mois) les allergènes majeurs, sauf contre-indication, et de maintenir l’exposition régulière.
Points de vigilance spécifiques :Vitamine B12 : supplémentation maternelle obligatoire pendant l’allaitement, parfois aussi chez le bébé selon le statut de la mère. Même certains végétariens mal équilibrés peuvent être carencés.
Fer, calcium, zinc, iode, DHA : à surveiller et compléter avec des aliments fortifiés ou des suppléments adaptés.
Protéines : l’OMS recommande un apport quotidien de protéines animales ou, si elles sont absentes, le recours à des aliments fortifiés (farines infantiles enrichies, laits spéciaux) et/ou à des suppléments nutritionnels.
En France, la règle est de varier chaque jour la source de protéines : viande, poisson, œuf, ou équivalent végétal. Même dans une alimentation végane, cela suppose une planification rigoureuse, sous supervision médicale/diététique.
⚠️ Une diversification végane sans suivi expose à des carences silencieuses mais graves (B12, fer, DHA).
Différences entre OMS et recommandations françaises
OMS (2023) : chaque jour un aliment d’origine animale si possible. Si ce n’est pas le cas (choix végan, contraintes économiques), recourir à des alternatives fortifiées (farines enrichies, laits infantiles spécifiques) et/ou à des suppléments.
France (PNNS, HAS, SFP) : alterner les protéines quotidiennement, avec au moins 2 repas végétaux par semaine. L’objectif est d’apporter les nutriments essentiels (fer, B12, zinc, DHA) tout en exposant progressivement le bébé à une grande variété d’aliments.
L’idée est de varier les sources de protéines et de nutriments, tout en assurant que les apports en fer, zinc et B12 soient suffisants.
En bref:
Végétarienne suivi·e : diversification comme les autres bébés, avec vigilance sur le fer et équilibre protéique.
Végane suivie : diversification possible mais seulement avec supplémentation (B12 obligatoire, + autres nutriments selon contexte) et suivi médical/diététique.
Non suivie / non fortifiée : risque de carences sévères → la diversification ne compense pas, il faut d’abord sécuriser les apports lactés et mettre en place les suppléments adaptés.
Vigilance sur les yaourts végétaux enrichis en calcium:
Avant 1 an : pas de yaourts végétaux (coco ou soja), sauf indication médicale avec formule spéciale.
Après 1 an : ok ponctuellement, mais pas en remplacement du lait, et avec une préférence pour les versions enrichies, non sucrées, et intégrées dans une alimentation suivie.
Être parent végétarien ou végan ne condamne pas ton bébé à la carence. Ce qui compte, c’est le suivi, la variété, et, dans le cas du véganisme, la supplémentation adaptée (notamment en vitamine B12).
La diversification n’est pas un chemin unique : il s’adapte à chaque famille, à ses choix, et à son histoire. Ce qui fait la différence, c’est de ne pas avancer seule, mais bien entourée.
La clé : ton choix + un suivi adapté.
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Recommandations internationales (OMS / PAHO)
WHO. Guideline: Complementary feeding of infants and young children 6–23 months of age. Geneva: World Health Organization; 2023.
Texte intégralWHO/PAHO. Guiding principles for complementary feeding of the breastfed child. Geneva: World Health Organization; 2003.
Texte intégral
Europe (ESPGHAN)
Fewtrell M, Bronsky J, Campoy C, et al. Complementary feeding: a position paper by the ESPGHAN Committee on Nutrition. J Pediatr Gastroenterol Nutr. 2017;64(1):119–132.
Lien PDF ESPGHANVandenplas Y, et al. Pediatric Gastroesophageal Reflux Clinical Practice Guidelines: Joint Recommendations of NASPGHAN and ESPGHAN. J Pediatr Gastroenterol Nutr. 2018;66(3):516–554.
Koeder C, Pérez-Cueto FJ. Plant-based diets in infants, children and adolescents: Position paper of the ESPGHAN Committee on Nutrition. Children. 2024;11(2):126.
Texte intégral
France (HAS, SFP, PNNS)
HAS. Reflux gastro-œsophagien (RGO) de l’enfant de moins d’un an. Recommandations 2024.
Texte intégralHAS / Santé publique France. Diversification alimentaire du nourrisson. 2021.
Résumé officielSociété Française de Pédiatrie (SFP). Avis et actualités nutrition enfant (2023–2024).
Site SFPPNNS 4. Recommandations pour la nutrition de l’enfant (0–3 ans). Ministère de la Santé, 2019.
Allergènes et prévention
Du Toit G, et al. LEAP (Learning Early About Peanut Allergy). N Engl J Med. 2015;372:803–813.
Perkin MR, et al. EAT (Enquiring About Tolerance). N Engl J Med. 2016;374:1733–1743.
Natsume O, et al. PETIT (Prevention of Egg Allergy with Tiny Amount Intake). Lancet. 2017;389:276–286.
Végétarisme / Véganisme
Agostoni C, et al. Complementary Feeding: Rationale, Timing, and Methods of Introduction. Ann Nutr Metab. 2008;53 Suppl 2:109–119.
Craig WJ, Mangels AR. Position of the American Dietetic Association: vegetarian diets. J Am Diet Assoc. 2009;109(7):1266–1282.
Vagnoli L, et al. Vegan diets in infants and children: Risks and benefits. Nutrients. 2023;15(22):4715.
Texte intégral